Voila 15 ans que je roule en combi split, certes plus fréquemment ces 3 dernières années, mais voila mon premier accident pour une bêtise !
Papi Belge ne sait pas trop ou il va dans le rond point, il hésite à sortir mais sort quand même, je le suis je vais dans cette direction également ! A la sortie du rond point il fait un écart à droite avec les cligno à droite (du moins il me semble bien qu’il avait mis son cligno à droite). Donc moi je mets mon cligno à gauche et je déboîte pour le doubler et quand j’arrive à sa hauteur (et certainement dans son angle mort) il décide de tourner à droite (ou peut être de reprendre la route, je ne saurai jamais) mais le choc était inévitable !
Le côté droit du combi split à pris dans son intégralité :
aile droite enfoncée
portes battantes qui ne battent plus vraiment
bas de caisse sous les portes latérales du combi enfoncé
flanc arrière droit froissé
coin arrière droit enfoncé
pare-chocs froissé et tordu
Les portes latérales battantes ne sont plus ajustées, les gonds du bas déformés. Déjà qu’elles n’étaient pas bien ajustées, alors maintenant ce n’est pas beau à voir …
Je suis donc à la recherche de gond de portes latérales de combi split à partir de 1964 ? Avis aux heureux possesseurs de ces pièces rares ! thankol [at] flat4me.net
Bref l’expert estime à 2000 € les réparations, on ne va pas aller bien loin avec ça ! mais tant pis, si déjà on peut réparer les portes et les aligner correctement, ce sera parfait ! Reste à vérifier si j’ai une franchise et son montant.
Ha ! j’oubliais les louvres d’aération du compartiment moteur du combi split. J’y avait fixé des écopes démontables. Celle de droite à bien résisté d’ailleurs, j’ai juste eu à réparer les 2 fixation du bas avec de la résine mélangée à de la fibre de verre, repercer les trous de fixation et c’est repartie pour un tour.
Par contre une louvre a eu son compte certainement avec le rétroviseur de la papi mobile Belge !
Bon j’ai craqué et j’ai remisé le vieux carbu 34 pict3 pour le remplacer par un carburateur 34 PICT 3 TwinParts. Et j’ai bien fait, quel changement !
Le moteur a plus de rondeur, le ralenti plus stable et plus facile à régler, et le 1600 DA démarre bien mieux qu’avant. Plus de trou entre le ralenti et l’accélération d’où un fonctionnement bien plus agréable du Combi Split.
Sur les photos on voit bien les petits trous du circuit de progression. Papillon fermé (au ralenti) 2 trous déversent de l’essence dans la pipe d’admission. Lors de l’ouverture du papillon 3 autres petits trous sont découverts au fur et à mesure de l’ouverture.
J’ai gagné en couple qui se ressent au démarrage pour arracher le combi de sa position statique en 1ère bien évidemment. Je peux rouler à 50 km/h en 4ième, chose qu’il était impossible avant, tous en ayant une réponse instantanée à la moindre pression sur la pédale d’accélérateur. Même chose en vitesse de croisière 100km/h sur un filet de gaz j’ai encore une bonne reprise, le moteur monte dans les tours à la moindre pression sur la pédale d’accélérateur.
J’ai du monter les goujons sur le carbu avec un peu de frein filet. Le joint fourni avec le carburateur 34 PCIT 3 TwinParts est bien épais et bien costo et aux bonnes dimensions, ça fait plaisirs !
Seul bémol en côte et en montant bien dans les tours, le moteur à tendance à s’étouffer, très légèrement par à coup ???
Plusieurs choses me sont venues à l’esprit :
La première mon allumage 009 à vis platinées en cause, peut être parce que j’ai l’intention de passer à un kit électronique depuis longtemps …
La deuxième, le filtre à air d’origine à bain d’huile pour 1200 cc. Peut être trop juste ou encrassé. Un moteur qui respire mieux côté alimention essence à besoin forcément de plus d’air, à vérifier donc.
La dernière, le niveau de cuve du carbu ou plutôt la cuve se remplie t’elle assez vite avec la pompe à essence mécanique d’origine ? Comme cela m’arrive uniquement en monté et non en descente ou sur du plat, cela parait être une bonne piste ! Une sorte de dé-jaugeage du carburateur 34 PICT 3 TwinParts.
Ma pompe à 15 ans, c’est une pompe sertie, il peut être temps de la remplacer. Remplacer la pompe à essence par une neuve ou une électrique ?
Après avoir refait l’admission du 1600 DA, je me suis attelé à la réfection du carburateur 34 pict 3. Au programme : une pochette de joints neuve, la soufflette à porté de main et en avant !
Commençons par le starter automatique qui ne fonctionne plus depuis longtemps. Cela provient certainement du bilame électrique, dans la pochette de joint 34 PICT, on trouve la membrane de dépression qui sera changée.
Puis vient le levier du starter sur l’axe du papillon, il y avait un point dur à l’ouverture et à la fermeture du papillon ??? avec un jeu axial qu’il faut conserver à priori, surtout que si je serre l’écrou au maximum le point dur apparaît. L’écrou est vissé sur l’axe jusqu’au dernier filet de ce dernier, le bout l’axe du papillon restant à l’intérieur de l’écrou.
Pour accéder aux entrailles du carburateur, dévissons les 5 vis du « capot ». Le flotteur semble en bon état mais impossible de régler le niveau de cuve, que j’ai oublié de contrôler … Le joint du carburateur 34 PICT 3 à fait son temps il est bien marqué au niveau du corps du carbu mais encore en un seul morceau.
Sur le flotteur comme sur le carbu, on lit HECHO EN MEXICO ! Et oui ce carbu est une repro mexicaine dont j’ai fait l’acquisition il y a une dizaine d’années. il allait bien avec le moteur 1600 DA qui porte la même inscription !
Le gicleur de ralenti, bien marqué à l’extrémité, mes connaissances s’arrêtant la je ne sais quoi en déduire, avis aux connaisseurs et merci d’avance. Un bon nettoyage l’a rendu plus présentable.
Le gicleur principal, le plus petit, le gros n’est qu’un écrou qui une fois démonté permet de dévisser le gicleur principal. Un coup de soufflette pour s’assurer qu’il n’est pas bouché.
La petite vis de richesse (réglage carbu Cf. VW Tech N° 32) longue et pointue. La grosse vis d’air (réglage ralenti Cf. VW Tech N° 32). L’étouffoir magnétique au-dessus.
5 joints dans la pochette de joints 34 PICT , un seul correspond au carburateur 34 PICT 3, celui en bas à gauche. Il faut malgré tout ajuster les 2 petits trou au centre du joint, juste un peu trop petit. Pour l’un c’est un petit tube qui passe à travers et ne pose donc pas de problème. L’autre aurait le bon diamètre mais est un peu excentré par rapport à l’orifice qu’il doit entourer.
Le pointeau de cuve, légèrement différents mais avec le même débattement. Avec ou sans joint, il n’y avait pas de joint lors du démontage, comme ils sont légèrement différent, position des filets, hauteur de « l’écrou » je le monte avec le joint. Au feeling quoi !
Après un bon nettoyage des surfaces de jointure, du corps, une large utilisation de la soufflette dans les conduits, remontage des éléments avec les joints neufs.
Le starter est réglé plus tendu mais cela ne changera rien, il ne fonctionne pas.
La pompe de reprise reçoit sa nouvelle membrane que j’ai commencé par la monter à l’envers (allez savoir pourquoi !). L’axe serti sur la membrane doit bien évidemment se trouver côté came et non côté ressort !
Un joint carburateur 34 PICT 3 / pipe d’admission neuf et remontage sur le moteur 1600 DA.
Suite à la réfection de l’admission, le comportement du moteur était bien meilleur. Mais subsistait encore un léger trou à l’accélération lors du passage du ralenti à l’accélération. J’ai pensé qu’un bon nettoyage du carbu avec des joints neufs pourrait aider à corriger ce problème.
Malheureusement, non ! c’est comme si le circuit de progression ne faisait pas sont office, peut être est il bouché ? Ce qui mérite que je démonte à nouveau le carburateur 34 PICT 3 et que je regarde de plus près ce trou, en fait ces trous il me semble qu’il y en a plusieurs, pour vérifier s’ils ne sont pas obstrués.
Cette fois on fini le châssis du new old project qui dure une éternité !
Nous avons commencé le châssis par les freins, montage du maître cylindre double circuit à blanc pour point de départ des tuyaux de freins rigides neufs.
Il faudra penser au réservoir de liquide de frein adéquat, à la longueur de la tige de poussée du pédalier et aux cylindres de roue arrières également …
D’abords le plus simple le tuyau le plus long jusqu’au T de dérivation à l’arrière du châssis. Pour donner une forme arrondi et propre nous utilisons un outil très pratique : la Pince à cintrer les tuyaux rigides de freins. Avec ce qu’il ne faut pas faire (photo ci-dessous) : commencer à former le tuyau avec les 2 écrous du même côté !!!!
En reprenant ma connerie voici le résultat :
Ensuite et dans la lancée : les freins arrières. Montage de cylindres de roue origines pour l’instant, puis des patins de frein BBT, suivi du câble de frein à main bien graissé. J’ai utilisé de la graisse graphite pour les mâchoires, cylindres, écarteurs et autres leviers. Et j’oubliais un Kit montage machoires arrière cox à partir de 1965 qui nous a bien rendu service, avec des coupelles et ressorts neufs c’est bien mieux !
Voila un demi-train arrière terminé avec la mise en forme du tuyau rigide, qu’il va falloir refaire car un Camber compensator fera sont entrée prochainement. En effet le silent-bloc uréthane qui glisse sous la trompette touche le tuyau rigide ! Mais en attendant le châssis avance.
Le train arrière complet avec le tuyau rigide du frein arrière droit qui passe au-dessus de la boite de vitesse.
Les tuyaux de freins avants raccordés au maître cylindre double circuit. Les barres de direction peintes en noir expoxy tout comme le boitier de direction TRW. La grande barre de direction est neuve et contrairement à l’origine elle est prévue pour permettre de changer la rotule de direction spécifique à la fixation de l’amortisseur de direction (voir article train avant cox 1966).
Pose des 2 vis de butée du bras de renvoi de direction, reste à voir comment les régler …
Le Week-end a été entre coupé de recherches intensives de pièces dans le stock de la Cox et par des séances de préparation peinture et peinture à l’époxy noire …
Mais nous avons pu monter les amortisseurs, le démarreur Hi-Torque en ayant pris soins de décaper la boite de vitesse au contact de ce dernier. Le pédalier lui aussi recouvert d’époxy noire à été entièrement remonté puis ajusté sur le châssis avec son câble d’embrayage et son câble d’accélérateur. Par contre nos recherches intensives au fond du garage n’ont pas permis de mettre la main sur la roulette et la pédale d’accélérateur !!!!
Ensuite est venue le tour de la tringle de boite de vitesse, avec sa bague plastique de guidage neuve.
La tringle a été enfoncée à bout de bras (les miens ne sont pas bien épais) tout en aidant à travers la trappe du levier de vitesse. Avec le tout bien graissé c’est allé tout seul ! La plaque de fermeture du châssis avec ses vis inox tête fraisée et rondelle du même acabit !
A l’autre bout, « dérouillage » de la canne de hockey puis graisse puis …
… puis fixation du coupleur de tringlerie de boite en uréthane.
Énième séance de travail de restauration pour la vw coccinelle 1966 ! allé un peu de courage on en verra bien le bout un jour. Nous n’avons jamais été aussi proche du but.
Comment se motiver pour finir une restauration de vw coccinelle ? Comme tout le monde de petits montages à blanc pour l’imaginer terminée : 2 phares NOS et 2 clignotants N.O.S.
… j’ai mal aux yeux comme dirait l’autre, ça brille !
Le tout suivi d’un montage à blanc du volant Empi NOS sur la colonne de direction de la vw coccinelle. Ce qui a permis de vérifier le moyeu Empi NOS lui aussi je crois ! Tout se monte parfaitement nous pouvons passer à la suite avec le sourire et la motivation en plus !
Cox & dérivés magazine c’est nouveau et ça vient de sortir en kiosque ! Un trimestriel grand format avec de grandes photos et des articles forts intéressants parfois rédigés par l’heureux propriétaire du VW Aircooled.
Le fait de combiner la passion des Cox et Combi vw avec les passionnés eux-mêmes dans un nouveau format de magazine m’a beaucoup plu ! Mixer un peu d’historique avec un reportage sur une 1200, ajoutez y un ou deux paragraphes écris par le propriétaire, vous obtenez un magazine agréable à lire. Dommage qu’il faille attendre 3 mois pour le prochain ;-).
« Chez les passionnés de VW et, d’une manière générale, chez les amoureux de véhicules de collection, on note deux écoles bien distincte : ceux qui adorent mettre les mains dans le cambouis, travailler la tôle et sentir les odeurs d’essence et de peinture. Ceux-là ne prennent pas le temps de profiter de leur jouet une fois terminé et le revendent rapidement car ils n’ont qu’une hâte : passez au suivant ! Et puis il y a les autres, ceux qui ne sont pas forcément de la partie et qui s’attachent facilement à un véhicule et qui le garde longtemps pour en profiter au maximum. »
Je suis assez d’accord avec ce point de vue pour l’avoir souvent vérifié, mais dans mon cas je rentre dans les 2 cases ! j’ai mon Combi depuis 1997, je l’ai entièrement restauré en 1998 et je roule tous les jours avec ! Louis, peut-on inclure la 3ième école des passionnés comme moi ?
Donc pour résumé
un peu d’historique mais pas 3 tonnes au milieu d’un article +1
un grand format = grande photo + rédactionnel important +1
les passionnés racontent eux-même l’histoire de leur véhicule et de leur passion +1
la fiche technique + le mot du proprio + remerciement +1
l’annuaire des pro +1
les petites annonces bof, avec le net pas sur que ce soit nécessaire -1
les pubs argh !!!!! cruel dilemme +1 ou -1 ? +1 car il n’y en pas, -1 car les pro ont besoin de se faire connaître. Allé +1 par ce que c’est vraiment plus agréable à lire sans pub!
Bref vous l’aurez compris ce Cox & dérivés magazine m’a beaucoup plus !