J’en ai fini avec le plancher, petite réparation qui permettra de rouler de nombreux kilomètres supplémentaires avant une restauration complète du VW camper.
J’ai pu remonter la tringle de sélection des vitesses et le levier de vitesses (sauf que le coupleur au niveau du nez de boite de vitesse est un peu récalcitrant, à revoir ..). J’ai malgré tout gagné un peu en précision et surtout moins de débattement du levier.
un petit avant/après (before/after) :
Après :
J’ai tout de même fait quelque bricole notamment monter des tubes d’air aluminium (il me reste tout de même à coupler les câbles de chauffage aux boites de chauffages et à remplacer le filtre à air camembert qui ne me convient pas du tout). J’ai nettoyé la grille d’aération sur la face avant du t2b.
J’ai également démonté le siège conducteur qui refusait de coulisser sur ses rails. Après avoir nettoyé, dérouillé et graissé je peux maintenant choisir la position de conduite qui me convient le mieux !
Je me suis décidé à changer tous les guides de tringlerie de boite de vitesse … il semblerait qu’il soit nécessaire de sortir la tringle la plus longue côté boite de vitesse … hum ! cela veut dire démontage du moteur et de la boite de vitesse … re-hum !
Car une des 2 bagues contient un clip en acier ressort pour bien plaquer les ailettes de cette dernière contre le tube la contenant, et rentrer cette bague avec son ressort en premier m’a été impossible. Dans l’autre sens, donc côté boite de vitesse cela doit se faire bien plus facilement.
Avant de remonter la partie avant de la tringlerie, je me devais de nettoyer, dé-rouiller, réparer un peu le plancher de la cabine avant. C’est le seul endroit du combi t2b qui à bien subit les affres du temps. Un jour viendra où un plancher neuf prendra sa place. En attendant je coupe les parties les plus rouillées et soude à la place des greffons de tôle saine.
La plaque sous levier de vitesse de verrouillage de marche arrière ainsi que les 2 boulons de fixations étaient soudés par la rouille. J’ai du percer les 2 boulons pour libérer l’ensemble. Puis j’ai soudé quelques greffons de manière à ce que le plancher tienne le coup encore quelques milliers de kilomètres.
2 jours de ponçage, décapage, dégraissage du châssis de la coccinelle de 1966 ! Nous tendons vers une préparation à la californienne sans prétention bien sur ! C’est une préparation du châssis de la cox assez longue et minutieuse, mais le résultat est somme toute très satisfaisant.
Le ponçage à été réalisé avec des disques à lamelles (avec un grain un peut gros à priori 80 grammes) montés sur meuleuse. Ensuite la finition à la main avec du papier 300 grammes et 600 grammes à l’eau.
Après avoir improvisé une cabine de peinture dans le garage, nous avons dégraissé tout le châssis avec de l’acétone puis nous avons appliqué une peinture époxy noir directement sur le châssis. En 2 temps : le dessous 3ième jour et ensuite le dessus du châssis 4ième jour.
Nettoyage complet du compartiment moteur, avec dé-rouillage des bacs de batteries (une deuxième batterie avec répartiteur de charge pour la partie camper du combi). Un coup de peinture blanche en bombe sur l’anti-rouille pour faire propre.
Débosselage de la tôle avant qui se compose d’une tôle avant de moteur 1600 standard avec une autre tôle soudée à la première qui épouse les contours du compartiment moteur du baywindow. Puisque qu’il reste un peut de peinture époxy de la cox 1966, un beau dégraissage et une couche de peinture époxy noire se sera toujours plus propre !
Plus plusieurs petits travaux : j’ai retiré la moquette gazon synthétique du ciel de toit, aspirer les différents nid de souris (5 cm de copeaux de bois au fond des placards, les nids de guêpes et ceux des guêpes maçonnes également …
Je m’étais fixé 3 objectifs pour commencer ce combi baywindow, forcément cela ne s’est pas déroulé comme prévu !
1 – Je n’ai pas touché à la tringlerie de boite de vitesse.
2 – Je n’ai pas encore réalisé le réglage moteur, mais j’ai changé le câble d’accélérateur.
reste le réglage des culbuteurs, du carburateur et enfin de l’allumage …
3 – la porte coulissante qui ne s’ouvre qu’avec un bon coup d’épaule de l’intérieur ! La par contre c’était facile : j’ai démonté la serrure arrière de la porte je l’ai nettoyée et graissée et c’est tout ! La porte fonctionne à nouveau sans effort particulier pour l’ouvrir. Il me manque quand même la poignée intérieure de porte que j’ai remplacée par une pince étau pour tester.
J’ai ensuite entrepris de nettoyer le combi :
1 – démontage du déflecteur latéral de la porte coulissante : aille ! le cadre du déflecteur est mort, rongé par la rouille ! L’axe bas du déflecteur est cassé et coincé dans le cadre par la rouille. La bonne nouvelle c’est que la porte coulissante du baywindows n’est rouillée que superficiellement.
2 – j’ai enlevé la moquette vache et gazon sur coté droit. En plus d’être d’un gout douteux, j’ai bien bataillé pour retirer tout ça ! Il reste à bien nettoyer les parois du combi, c’est de la colle néoprenne bien sèche et bien dure, bref encore des heures à batailler.
3 – j’ai retiré le tapis caoutchouc de protection de cabine avant, ce dernier est double avec une mousse insonorisante. Comme vous l’aurez compris cette mousse possède aussi la particularité de conserver l’humidité ! Résultat, je vais devoir faire un peu de tôlerie sur le plancher de la cabine avant pour boucher tous les trous. Je compte pas faire de resto tout de suite alors je vais contenter de de souder des greffons en tôle faits maison.
4 – J’ai fait un petit travail de protection dans le compartiment des commandes d’accélérateur, embrayage, freins, chauffage etc … Donc après avoir nettoyé et poncé légèrement j’ai appliqué mon anti-rouille préféré le Ferose dans le compartiment et sur la tôle de protection de pédale sous châssis.