Maintenant que le moteur ronronne bien, il est temps de freiner correctement !
J’ai commencé par vérifier les freins arrières, j’ai été agréablement surpris ! Aucune résistance de la part des écrous de « 36 mm » ni de la part des tambours qui sont sortis sans problème.
Pas de fuite de cylindre de roue pour l’arrière gauche avec des mâchoires encore en bon état : parfait !
L’intérieur du tambour est encore bon, pas de rayure profonde, la surface est plane. Un bon nettoyage à la soufflette, je graisse bien les cannelures de l’arbre de roue, un peu d’anti-rouille sur les parties métalliques et je remonte le tout.
Les freins côté droit sont dans le même état mais un peu plus gras. Toujours pas de fuite au cylindre de roue, après un bon nettoyage et dégraissage je remonte le tambour de frein valable également.
Passons aux freins avant …
J’ai commencé par l’avant droit et cela ne s’est pas passé sans mal. En effet l’ensemble était bien rouillé, bien plus que l’arrière. La mâchoire arrière ayant perdu sa coupelle et son ressort voulait sortir avec le tambour … j’ai perdu patience et employé les grands moyens à l’aide de l’arrache moyeu. Il ma fallu quand même retenir la mâchoire avec un fil de fer en forme de crochet.
Une fois le tambour retiré, la mauvaise surprise c’est l’état lamentable des éléments de freinage … je rêve de frein à disque ! Même les pistons du cylindre de roue sont attaqué par la rouille, et forcément le piston arrière a cassé. Bon allez on change tout …
Voila j’ai craqué pour le kit frein a disque CSP facile à monter, les seules petites difficultés : monter les cages de roulement à la presse même si on peut le faire au marteau et former le tuyau de frein rigide. Rien d’insurmontable.
J’ai commencé par nettoyer la fusée pour enlever la rouille en plaque, un petit coups de taraud.
Montage à blanc de la patte de fixation de l’étrier. L’étrier de frein se trouve à l’arrière du disque. La patte en aluminium s’ajuste parfaitement, impossible de se tromper elle ne se monte pas dans l’autre sens.
Puis viens le tour de l’étrier de frein et j’en profite pour former le tuyau rigide de frein avec un flexible neuf.
Montage à blanc avec le disque et ses roulements.
Aller on graisse l’intérieur du disque, les roulements. On n’oublie pas le joint SPI à l’arrière du disque. Puis vient la rondelle à ergot qui doit bouger durement quand l’écrou est serré. L’écrou est bloqué avec la vis CHC. Il reste à bourrer de graisse le cabochon et à l’emmancher sur le disque.
Il reste à monter les plaquettes de frein, répéter l’opération de l’autre côté et à purger les freins en ayant pris soins de mettre à niveau le liquide de frein dans le bocal du même nom.
Quel plaisirs de rouler avec des freins qui remplissent parfaitement leur fonction. Les freins arrières étant bien réglés, le frein à main fonctionne parfaitement !